20 septembre 2018
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Lumière des néons, des vitrines, des villes
Dégouline en guirlandes sur la nuit de la rue,
Rebondit vers le ciel dans une clarté drue,
Entachant de lait blanc son doux velours fragile.
Lumière des étoiles que les hommes mutilent,
Oubliée dans l’Olympe de ces grands dieux bourrus,
Pleure en photons ténus sa beauté disparue
En traversant l’espace et le temps immobiles.
Obscurité perdue, les animaux nocturnes
Aux sens désorientés mutent en bêtes diurnes
Et meurent éblouis au rai dévastateur.
Dans les ténèbres claires, la Voie lactée se cache ;
Accoudée au balcon de la nuit qu’on m’arrache,
J’en cherche vainement lumineuse splendeur.