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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 09:29

En attendant de retrouver quelques inspirations poétiques ou littéraires, je vous offre, amies et amis, une visite du Vieux-Nice.

Pour la petite histoire, nous avions crée ce parcours avec une amie sous la forme d'un jeu de piste, genre chasse au trésor, avec quelques énigmes, des détails d'architecture à chercher, etc... et nous avions terminé par un pique-nique sur la colline du Château.

Quelques images pour cette Journée du Patrimoine...

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 11:09

16 décembre 2012, sortie avec le CHAAM (Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes Maritimes) au Mont Leuze où se confondent des vestiges de la guerre de la Succession d’Autriche (1744) et d’une occupation protohistorique.

 

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Le site a été occupé par divers peuples dont des Martiens ! Témoin, cette soucoupe volante aux inscriptions énigmatiques, entourée d'ombres inquiétantes...

 

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On y trouve déjà les futurs vestiges que nous laisserons aux générations à venir...

 

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... comme cette antenne relais immaculée.

Mais laissons là le présent pour partir sur les traces du passé...

 

  • LES BORNES

Au sommet du Mont Leuze, des repères géodésiques, avec une pyramide, une borne d'altitude (517m), et une troisième dont j'ai oublié l'utilité...

 

repère géodésique

 

borne altitude

 

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... et surtout, une vue magnifique côté mer...

 

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... et, en cherchant entre les branches, côté montagne...

 

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En furetant dans les sous bois, on retrouve de petites bornes en pierres, numérotées, marquées d'un croix et d'un cadre rouge, qui délimitaient les parcelles forestières des terrains agraires ou pastoraux.

 

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Ces bornes dateraient du XIXème siècle.

 

  • RUINES AGRO-PASTORALES

On retrouve des vestiges de cabanes, d'enclos, difficiles à dater, du Moyen-Âge au XIXème siècle, selon l'état.

 

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fosse crotte mouton

 

Sur la photo ci-dessus, il s'agit d'une fosse, dont les pierres ont été recouvertes d'enduit. Fosse pour entasser les excréments de moutons en vue de fumier pour les champs alentour ? C'est pour l'instant le seule hypothèse émise... le mystère demeure !

Autour des enclos, on exploitait les chênes verts, appelés "eùse" ou "eùze" en niçois, origine du nom du Mont Leuze, sans doute.

 

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On y trouve aussi quelques dolines, aujourd'hui, sécurisées...

 

doline

 

doline2

 

 

 

  • VESTIGES DE LA GUERRE DE SUCCESSION D'AUTRICHE - 1744

Ce conflit opposait les Austro-sardes aux Franco-Espagnols, qui passèrent le fleuve Var, frontière entre la France et les États de Savoie dont faisait partie le Comté de Nice, le 1er avril 1744 pour se diriger vers Gênes. Ils trouvèrent un ensemble de retranchements, mis en place par les Piémontais pour entraver leur progression.

Murs de pierres et redans sont encore visibles dans les bois du Mont Leuze...

 

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Ces postes de combat étaient tenus par des Piémontais, et je ne peux m'empêcher d'avoir le cœur serré en imaginant que, peut-être, un de mes aieuls s'est battu ici...

 

 

  • LA PROTOHISTOIRE

Remontons dans le temps, jusqu'à un tumulus...

 

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... avec les pierres d'un dolmen, dont la dalle supérieure a disparu...

 

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... et d'autres pierres encore, un peu plus loin, entre lesquelles, une épée à antenne de l'Âge du Fer a été retrouvée. Elle est actuellement dans les réserves du Musée d'Histoire et Archéologie de Nice.

 

pierre epee fer

 

 

 

La journée s'achève. Nous quittons le Mont Leuze, ses trésors, ses mystères, et son magnifique panorama...

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 16:50

Le 18 novembre, après la visite du fort  Suchet au Mont Barbonnet, le Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes Maritimes a poursuivi son excursion à la découverte d'un site ligure et d'une grotte paléolithique.

 

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Dans un paysage aux couleurs de l'automne, nous avons gravi la piste, au milieu de la forêt magnifique...

 

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... jusqu'à l'enceinte de la Graïa de l'Albaréa.

 

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À première vue, cela ressemble à un tas de rochers envahi de végétation, devant lequel se dresse une adorable fontaine. Près de la fontaine, deux monticules de cailloux en souvenir de deux résistants fusillés ici pendant l'Occupation. Une plaque commemorative quelque peu rouillée est déposée sur l'un des cairns.

 

graia

 

Pourtant...

 

 

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... on y trouve les vestiges d'un donjon, des murs d'enceinte...

 

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... qui dominent la vallée. Située sur un promontoire, cette construction avait sans doute une mission de surveillance, d'échanges peut-être... à moins que sa vocation n'ait été religieuse ? Les archéologues pensent que ce site ligure date du 1er siècle avant notre ère.

 

Puis, remontant plus loin dans le temps, nous sommes partis dans la forêt, vers la grotte de l'Albaréa.

 

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Suivant un sentier dans la forêt, nous avons longé les ruines d'un mur en pierres anti-avalanches à flanc de montagne. Après une belle "grimpette" dans le bois, la grotte nous apparut.

 

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Cette grotte a fourni un grand nombre d'ossements d'animaux, des lames de silex et une prémolaire d'Homo Sapiens, témoignant de l'occupation par l'Homme au Paléolithique supérieur.

 

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Quelques Homo Sapiens du XXIème siècle en mode préhistorique... avant de retourner à la civilisation.

 

Albiréo

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 21:43

Le 18 novembre, le Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alples-Maritimes a organisé une visite du fort Suchet, sur le mont du Barbonnet.

 

 

 

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Situé à 847 mètres d'altitude, le fort domine le village de Sospel, dans les Alpes-maritimes. C'est un ouvrage Séré de Rivière, construit en trois ans seulement, entre 1883 et 1886. Ces dates, ainsi que le nom du capitaine Azibert qui a exécuté les travaux, sont gravés sur la façade.

 

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Nous avons eu le privilège de nous garer dans la cour du fort. De chaque côté, les corps de bâtiment groupant les différents lieux de vie, comme le dortoir...

 

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... la boulangerie ou le refectoire.

 

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Le fort est entièrement construit en pierres de taille.

 

 

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Sa fonction était de maitriser l'itinéraire Nice-Turin, ancienne route royale, à l'époque ou le Comté de Nice faisait partie du royaume Piémont-Sardaigne.

 

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Équipé de meurtrières, escarpes et contre-escarpes, il a hérité de matériel militaire du XXème siècle.

 

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Deux tourelles cuirassées en fonte dure sont ajoutées en 1914.

 

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Entre 1931 et 1935, le fort est doublé par un ouvrage Maginot incrusté dans la montagne. En juin 1940, la France signa l'armistice. L'Armée des Alpes, la seule divison française à n'avoir jamais perdu de bataille, cessa le combat.

 

Albiréo

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:32

Le 23 septembre, reprise des sorties avec le Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes Maritimes, à la découverte du terroir agro-pastoral et militaire de Castérino, juste à côté de Tende.

 

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Situé à 1500 m d'altitude, Casterino garde la trace d'un passé pastoral. En promenant dans ce paysage magnifique, nous avons trouvé une construction en assez bon état, au toit recouvert de terre et d'herbe.

 

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On ne sait pas si c'est une ancienne cave à fromage ou une poudrière... le mystère demeure... Continuons la route. Plus loin...

 

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Des vestiges d'une cabane éffondrée... impossible à dater. Quant à son utilité, la question reste, là aussi, sans réponse. Pastoral ? Militaire ?

Aujourd'hui, Castérino est un lieu de détente...

 

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On y croise des cavaliers, des chiens de traineaux... Laissons les poursuivre leur chemin pour se pencher sur d'autres ruines...

 

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Ce sont les restes de constructions qui pourraient être pastorales. Il s'agirait d'abris pour les pâturages d'estive, les troupeaux remontant au fur et à mesure de la fonte des neiges.

 

Pendant ce temps, les marmottes se préparent à l'hibernation...   

 

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De l'occupation militaire du site, nous avons cette stèle dédiée au souvenir d'un régiment italien...

 

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Au bord de la route, gravées sur un rocher, une croix, une date : 1930, et des traces de peinture? Il semblerait qu'un cadre a été dessiné autour. L'ombre d'une brèche dans la pierre au-dessus de la croix dessine un P, mais ce n'est pas volontaire, ou du moins, la roche n'a pas été taillée pour, mais peut-être que la croix a été gravée à cet endroit exprès?

 

 

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Sur le chemin du retour, un beau troupeau de vaches...

 

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Au village, cette statue de Marie-Madeleine qui tient dans ses bras... un crâne ! Après enquête, ce serait une référence au mont Golghota, qui veut dire "crâne"...

 

 

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Une belle journée dans la montagne et les pierres, avec des questions restées sans réponses, mais le mystère, c'est encore plus passionnant...

 

Albiréo

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 10:07

Dans le précédent article, ma cousine (à qui je dédie aussi cet article) et moi avions visité la villa Kérylos et terminé par une baignade à la plage des Fourmis de Beaulieu. L'après-midi commençait à peine. De la plage, nous avions à gauche la villa Kérylos et sur la colline à droite, l'imposante villa Éphrussi de Rothschild qui avait, entre autres merveilles, un restaurant en terrasse. La faim se faisant sentir, nous voilà parties pour un casse-croûte raffiné, suivi d'une visite qui ne l'est pas moins...

 

 

LA VILLA ÉPHRUSSI DE ROTHSCHILD

 

 

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Le palais est construit par Béatrice de Rothschild à la Belle Époque, entre 1905 et 1912.

 

 

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Perchée  sur une colline, la villa domine la mer...

 

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... et la villa Kérylos, sur le rivage.

 

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Nous pénétrons dans un atrium richement décoré...

 

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... avant de nous installer à la terrasse ombragée du restaurant.

 

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Après un déjeuner léger et délicieux, visite des jardins à thèmes. Voici le jardin espagnol...

 

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... qui débouche sur le jardin lapidaire...

 

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... dont l'allée élégante nous conduit au jardin japonais.

 

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Nous quittons le jardin japonais pour le jardin exotique...

 

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... avant d'arriver à la roseraie.

 

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Retour vers le jardin à la française sous les pins parasol...

 

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Le jardin est dominé par un kiosque...

 

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... d'où s'écoule l'eau en cascade, vers la maison...

 

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Les bassins se succèdent dans la verdure...

 

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... et nous enchantent de jeux d'eau musicaux.

 

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Nous quittons les jardins en musique pour visiter la villa. D'abord la salle à manger...

 

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...suivie de la chambre de Madame...

 

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... un petit boudoir charmant...

 

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... la pièce aux singes (détail)...

 

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... un bureau

 

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Le salon...

 

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La villa abrite une collection de porcelaine, en voici un échantillon...

 

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... et d'autres objets du passé,

dont cette vitrine avec bagages et chapeaux de paille,

  dans laquelle je suis partie voyager...

 

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Albiréo

 

Voici un lien pour plus de renseignements :

 

http://www.institut-de-france.fr/fr/patrimoine-musees/villa-%C3%A9phrussi-de-rothschild

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 11:34

Un beau jour de septembre, clair et lumineux, nous partîmes, ma cousine, à qui je dédie cet article, et moi-même, à la découverte des beautés de la région. Notre choix se porta d'abord sur la villa grecque KÉRYLOS, que voici :

 

 

LA VILLA KÉRYLOS

 

 

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La villa Kérylos a été construite entre 1902 et 1908 par un archéologue fasciné par la Grèce antique, Théodore Reinach, en collaboration avec l'architecte Emmanuel Pontremoli.

 

 

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Située au bord de mer, la villa est entourée d'un jardin agréable

 

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 À l'intérieur, nous sommes accueillis par un  "XAIPE"  en mosaïque, "Réjouis-toi", en grec...

 

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... qui nous mène à un péristyle autour duquel s'organisent les pièces de la maison.

 

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Les plafonds sont en caissons de bois

 

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Les murs s'ornent de fresques, les sols de mosaïques

 

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On y trouve un magnifique salon en marbre

 

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La délicieuse chambre de Madame Reinach

 

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Celle de Monsieur Reinach

 

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Le rêve hellénique se poursuit avec de fantastiques thermes

 

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Dans le jardin, quelques statues...

 

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... et cadran solaire

 

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La visite se termine par l'exposition de moulages de statues antiques... ci-dessous La Vénus de Milo

 

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Là, Le Discobole et Apollon

 

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Pour terminer en beauté cette découverte, une petite baignade à la plage des Fourmis, tout près de la villa grecque... Grand moment de bonheur !

 

 

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Voilà, la matinée se termine. Après la baignade, nous repartons vers la villa Rothschild. Mais ça, c'est pour un autre article...

 

 

Un lien pour plus d'informations :

http://www.institut-de-france.fr/fr/patrimoine-musees/villa-grecque-k%C3%A9rylos

 

Albiréo

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 17:09

CHÂTEAUNEUF-VILLEVIEILLE

 

 

Une promenade avec Lucy, ma petite chienne, dans les ruines d'un bourg médiéval de l'arrière-pays niçois.

 


 

150px-Blason Châteauneuf-Villevieille-06039

 

 

 Châteauneuf-Villevieille est un village de l'arrière-pays niçois, mais aussi un ancien village médiéval en ruines, perché à 750 mètres d'altitude sur une crête des vallées du Paillon.



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On y accède en suivant un agréable chemin...

 

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... bordé d'arbustes et de chardons lumineux.

 

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En suivant Lucy, petite chienne aventureuse...

 

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... qui joue à cache-cache dans les cistes.

 

 

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Les premières ruines...

 

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La tour médiévale se dresse au-dessus des arbres


 

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UN PEU D'HISTOIRE :

 

L'habitat primitif était Villevieille, poste militaire romain (Villa Vetus), prospère pendant la paix romaine. Au VIème siècle, commença l'invasion des Lombards, suivie des celle des Sarrazins. Les habitants se regroupèrent alors sur les hauteurs et construisirent leur village au lieu-dit « Castrum Novum » (Châteauneuf), en 576. Le site ne possédait pas de point d'eau, les villageois la conservaient dans des citernes.

L'église, citée en 1109, est un ancien prieuré qui relevait de la cathédrale de Nice. En 1408, quinze foyers furent recensés.


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Les conditions de vie s'améliorant, les habitant abandonnèrent le village pour retourner en contrebas, plus près des cultures et de la rivière, dans le bourg actuel, à partir du XVIIème siècle, emportant avec eux les pierres de taille et les tuiles pour rebâtir leurs maisons.

 

En 1793, le bourg médiéval est saccagé par les troupes françaises révolutionnaires, et définitivement abandonné en 1803.

 

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La tour, à l'intérieur


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Vue depuis la fenêtre

 

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Une rue... et ma petite chienne exploratrice...

 

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La végétation à l'assaut des ruines...


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Un insecte passe, bourdonnement dans le silence...

 

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Vue imprenable côté montagne...

 

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Et côté mer...


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Comme deux sentinelles...

 

 

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Le site se dégrade, la tour pigeonnier et une tour d'angle, classées aux monuments historiques en 1939, menacent de s'effondrer. Un chantier de restauration est entrepris depuis quelques années.

 

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Un site féerique, propice à l'imagination et à la rêverie, dans le silence des montagnes...

 

Quant au village actuel, d'abord baptisé Châteauneuf-de-Contes en 1877, il reprend son nom de Châteauneuf-Villevieille en 1992.

 

 

 

Albiréo

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 14:34

Le 10 juin 2012, j'ai participé à une visite organisée par le Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes Maritimes. Une belle promenade parmi les trésors de Lucinasco, durant laquelle j'ai pris quelques notes et photos.

 

 

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LUCINASCO

 

 

Lucinasco est un village italien perché sur les hauteurs d'Impéria. Il apparaît pour la première fois dans un acte datant de 1154.

 

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Appartenant à la Seigneurie del Maro, il est sous la domination des Comtes de Vintimille, qui subissent quelques rebellions. La République de Gênes, voisine, intervient pour y mettre fin. En échange de ce protectorat, les Comtes agissent alors en vassaux de la République, fournissant des services , comme l'envoi de contingents pour les galères génoises, par exemple.

 

En 1575, la région passe sous la domination des Comtes de Savoie.

 

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LE MUSÉE

 

Le Musée dédié aux objets religieux abrite quelques merveilles :

 

Livres anciens

 

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Manuscrits

 

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Statuettes en bois

 

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Et surtout, un magnifique ensemble de statues anciennes en bois veillant un Christ dans son cercueil.

 

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LES ÉGLISES

 

 

SANTO ANTONINO

 

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L'église du village, Santo Antonino, n'est pas l'église primitive. Au Moyen Âge, elle n'était qu'un simple oratoire. L'habitat de l'époque était regroupé au pied d'un château situé à quelques kilomètres, aujourd'hui détruit, dont l'église était Santo Stefano. Le village s'est déplacé au cours des siècles à son emplacement actuel, autour de Santo Antonino.

Santo Antonino apparaît comme église paroissiale en 1613. Elle fut reconstruite au XVIIème siècle en style baroque.

 

 

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SANTO STEFANO

 

 

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Eglise de Lucinasco au Moyen Âge, elle devient église du cimetière en 1585, car devenue excentrée par apport à l'habitat. Elle est citée dans des textes de 1281 et 1437, date de la fin des travaux, semble-t-il.

 

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En 1649, l'église est détruite par la foudre et reconstruite. Ne reste que la porte et le linteau de facture médiévale.

 

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Le blason gauche est celui des Doria, une grande famille.

Celui de droite est le blason des Comtes de Vintimille.

 

 

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Le 8 avril 1810, la foudre frappe à nouveau, la voûte est détruite... et reconstruite.

 

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  CHIESA DELLA MADDALENA


 

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Nous n'avons pas beaucoup d'informations concernant cette église. En 1637, il y aurait eu des travaux, ainsi qu'au début du XIXème siècle.

 

 

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On trouve sur la façade des éléments de facture médiévale représentant un Saint inconnu, la Vierge et l'Enfant, et Sainte Madeleine.

 

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La Vierge et l'Enfant ainsi que Sainte Madeleine apparaissent aussi sur le linteau.

 

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L'intérieur est sobre...

 

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et parfois inquiétant...

 

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Une niche garde la mémoire des statues en bois veillant un Christ dans son cercueil, ensemble aujourd'hui conservé dans le musée de Lucinasco


 

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Cette église a été bâtie sur des éléments plus anciens. On aperçoit à travers une grille, derrière l'autel, quelques pierres d'une ancienne crypte.

 

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Une date en chiffres romains se cache au bas d'un mur...

 

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Laissons derrière nous l'église della Maddalena pour nous diriger vers les bories...

 

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LES BORIES

 

 

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Les bories sont des abris de cultivateurs ou de bergers. Elles sonr édifiées lorqu'il n'y a pas d'abri naturel à proximité. Le toit est recouvert de terre, où pousse de l'herbe.

 

Celle-ci est en milieu pastoral...

 

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Elles sont construites en encorbellement, en utilisant uniquement des pierres.

 

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On en trouve à deux étages...

 

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Porte du haut qui a été condamné.

 

 

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C'est une technique de construction ancienne, datant du troisième millénaire avant notre ère. Elle apparait de façon autonome en différents points géographiques, surtout sur le pourtour du bassin méditérrannéen.

 

Parfois, il n'en reste que les vestiges...

 

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Ces bories sont dans un magnifique champs d'oliviers...

 

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Ainsi s'achève la visite de Lucinasco, de son musée, ses églises, ses bories, ses paysages de chênes et d'oliviers...

Merci au Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes Maritimes pour cette belle découverte.

 

Albiréo

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 11:09

Le 19 mai, pour la Nuit des Musées, mon choix s'est porté sur le Musée d'Archéologie de la ville de Nice, porte ouverte sur une cité romaine : Cemenelum.

 

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Cemenelum s'est développée entre le Ier et IVème siècle. Des vestiges subsistent dans le quartier de Cimiez à Nice.

 

Lors de la conquête de la Provence actuelle, les romains s'installent sur une colline, loin du comptoir grec de Nikaïa, situé au bord de mer, qui deviendra plus tard Nice.

Cemenelum a du compter au moins 10 000 habitants au vu de ses équipements :

  • On y trouve les ruines de thermes...

 

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  • Colonnes, murs, traces de routes...

 

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  • On y trouve le vestige d'une arène en ellipse de 67m sur 56.

 

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Jusqu'en 2011, l'amphithêatre accueillait des concerts et des manifestations, notamment le Festival du Jazz et Les Mais (Lu Maï).

...

 

L'arène étant située dans les Jardins de Cimiez, je vous emmène faire tour dans ce jardin peuplé d'oliviers...

 

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... doté d'un superbe musée Matisse...

 

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… Où la fête traditionnelle des Mai invite au baleti (danse) avec un groupe piémontais, Lou Dalfin...

 

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...et à la dégustation de la socca (spécialité niçoise à base de farine de pois-chiche)

 

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Concert, danse et socca pour une soirée « à la niçoise » !

 

Dans ce cadre magnifique, le passé rejoint le présent, la culture niçoise évolue au fil des siècles, forte de ses racines qui la portent vers l'avenir.

 

...

 

Et pour clôturer la soirée, observations astronomiques dans les ruines de Cemenelum, sous la protection des dieux antiques, Vénus et Saturne, qui ont fait quelques apparitions malgré les nuages...

 

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Saturne rond...

Photo Gilbert Berenghier

 

Pour résumer, une merveilleuse soirée de musique, dégustation, histoire et astronomie!! 

 

Albiréo

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