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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:34
DOUTE

Ton silence s'insinue dans les vallées obscures

Où je me suis perdue à vouloir te chercher,

Où mon âme fatiguée, où mon cœur asséché

Ne trouvent plus la force de panser mes blessures.

 

Là, je me suis assise en bordure du chemin

À regarder passer tous les torrents de vie.

Allégresse d'antan aujourd'hui s'est enfuie,

Seras-tu de retour si je reviens demain ?

 

Attendrai-je longtemps un murmure de toi,

Un signe, un appel, une trace fugace ?

Enveloppé d'absence, mon bel amour se lasse.

Le doute l'assassine, lui arrache sa foi.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 15:39
DOULEUR

Ce n'est qu'un souvenir posé au coin de l'âme,

Si léger, une plume, qui chatouille parfois,

Qui cherche à s'échapper, qui cherche un sésame,

Qui voudrait s'infiltrer et se répandre en moi.

 

Ce n'est qu'un souvenir qui pique comme une aiguille,

Douleur en pointillé, là, tout autour du cœur,

Il essaie de m'atteindre avec ses banderilles,

Il essaie, insidieux, de ravir mon bonheur.

 

Ce n'est qu'un souvenir qui ne veut pas mourir,

Oublié quelque part au fond de la mémoire,

Il se rappelle à moi, expire dans un soupir

Et renaît à nouveau dès que revient le soir.

 

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 10:06
DÉRIVE

DÉRIVE

 

 

 

Ciel blanc enveloppant de tes brumes opaques

Les lointains engloutis, les monts évanouis,

Tu pèses, lourd manteau, sur la ville endormie,

Teintes d'un reflet gris les miroirs d'eau des flaques.

 

Brouillard évanescent, paysage brouillé.

Chevelure de pluie dégouline dans les rues

En cascade d'argent. Et sur mon âme nue

Une étrange langueur flotte, me fait tanguer.

 

Roulis de pensées floues, d'amours inachevés,

Aux rives de ma vie reviennent s'écraser,

Meurent éparpillés en doux flocons d'écume.

 

Mes chagrins, mes douceurs, ivres de nostalgie,

Chancellent, se mêlent aux larmes de la pluie,

Et mon regard mouillé se dilue dans les brumes.

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 15:10
DAMNATION

Les flammes de l'enfer se teintent de rose,

De roses écloses dans le jardin maudit

Où les âmes en souffrance espèrent un paradis

Bleu, comme le ciel à son apothéose.


 

Le feu devient Malin, que Diable !

Il crépite alentour de l'impossible mort.

On appelle le froid pour apaiser les corps

Brûlant dans la fournaise sauvage, impitoyable.


 

Pour trouver le repos dans ce monde retors,

On prie, supplie la pluie pour éteindre ces flammes

Qui tordent de douleur toutes ces pauvres âmes

Assoiffées d'un éden, dans l'impossible mort.


 

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 15:03
DÉLIRE

Quand la nuit se répand en nappes dans la ville,
La fenêtre d'en face s'éclaire doucement.
À travers les barreaux, la lumière qui file
Diffuse par la croisée un mystère angoissant.

Les carreaux martelés laissent passer des ombres
Mouvantes, ondoyantes, dans la clarté blafarde.
Une silhouette floue glisse dans la pénombre,
Scrute de son œil mort. Serait-ce la Camarde ?

Dans l'épaisseur nocturne, un éclair fulgurant...
La lame d'un couteau qui recherche sa proie.
La Camarde, vers moi, se meut sournoisement,
Et sa faux redoutable me transperce d'effroi.

Surgissant des ténèbres, déchiquetant la nuit,
La noirceur d'outre-tombe lèche l'imaginaire.
Une phrase de Rostand m'apporte le répit :
"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière!"

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 15:50
DIVAGATION

Une trace éphémère, une empreinte fugace
Que la vague du temps éparpille, efface.
Quelques mots envolés à la plume alanguie
Chutent dans le ressac incessant de la vie.

 

Jour d'automne pluvieux, cristal de gouttes d'eau
Sur le sol, dégringolent en rivières d'argent,
Emportent dans la terre les larmes et les mots,
Emportent les soupirs dans un souffle de vent.

 

Novembre aux feuilles rousses, nostalgique douceur,
Enterre les souvenirs dans l'humus des bois morts.
Et l'âme chavirée, muette de douleur,
Cherche l'apaisement dans la lumière d'or.

 

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 14:45
DÉSESPÉRANCE

Les journées vides s'étirent à l'infini

Emplissant l'âme de lourde fatigue.

Désespérance d'une vie que l'ennui

D'un quotidien plat borne et endigue.

 

Le chaud soleil de l'été qui arrive

Réchauffe un peu la p'tite vie rabougrie.

Rayon d'espoir sublimant la dérive

D'un univers en monochrome de gris.

 

Petite vie se bat dans la grisaille,

Lutte pour trouver l'énergie de son « moi »,

Boit le soleil sous son chapeau de paille,

Barbouille de couleurs son cœur en émoi.

 

Le ciel bleu qui plonge dans la mer d'azur,

Dans les yeux vagues, dans la triste maison.

Lumière d'amour, comme une zébrure,

Folle espérance, le temps d'une saison.

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 22:16

P1030022

 

NOËL DES VILLES, NOËL DES RUES

 

Les cloches carillonnent au clocher de minuit,

Les églises résonnent de belles liturgies.

Enflent au cœur des hommes les sentiments d'amour,

Les messages de paix, d'espoir de meilleurs jours.

 

Les églises résonnent de belles liturgies

Dans la nuit de décembre, dans la neige qui luit.

Les messages de paix, d'espoir de meilleurs jours

Enveloppent les âmes d'un manteau de velours.

 

Dans la nuit de décembre, dans la neige qui luit,

Les maisons sont en fête, les tables bien garnies

Enveloppent les âmes d'un manteau de velours,

Saveurs, fumets suaves se répandent alentour.

 

Les maisons sont en fête, les tables bien garnies,

Repas d'anniversaire pour l'Enfant de Marie.

Saveurs, fumets suaves se répandent alentour,

Et le sapin scintille... partage de l'amour.

 

Les cloches carillonnent au clocher de minuit,

Dans la nuit de décembre, il y a ceux qu'on oublie.

Et le sapin scintille... partage de l'amour.

Pour précaires et pauvres, c'est misère tous les jours.

 

Albiréo


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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 12:40

Séduite par le sourire de son ami Merlin,

Dame Lucy, envieuse, trouva l'affaire tentante.

Et son beau regard noir se perd dans le lointain

Tandis que sur le lit, elle s'abandonne, confiante.

 

DSCF7494

 

Voila, Monsieur Messire, je ne suis pas en reste,

Sur le lit de "Maman" je me vautre à mon tour.

J'en profite, moi aussi, avant qu'elle ne proteste.

Les humains, parfois, nous jouent de drôles de tours !

 

DSCF7495

 

Ce fut un bon moment, n'est-ce pas, mon cher Messire !

On recommencera à la moindre occasion...

La couche est fantastique, tant pis si on nous "vire"

On ne se prive pas de ce qui est si bon !

 

Albiréo, avec l'aimable participation de Lucy...

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 09:45

  NOUVEAU JEU : ÉCRIRE UN PANTOUM... PAS FACILE...

 

Le pantoum consiste en une suite de quatrains d'octosyllabes ou de décasyllabes.

  • le deuxième et le quatrième vers de chaque strophe sont repris respectivement comme premier et troisième vers de la strophe suivante,
  • le tout dernier vers du poème reprend le premier.

L'alternance des rimes masculines et féminines impose un nombre de quatrains pair. Le nombre de quatrains est illimité, mais doit être supérieur à six.

Cette forme permet de donner au poème une musicalité particulière très typée.

 

La particularité vraiment originale du pantoum réside dans le sens : il développe dans chaque strophe, tout au long du poème, deux idées différentes :

  • La première idée, contenue dans les deux premiers vers de chaque strophe, est généralement extérieure et pittoresque.
  • La deuxième idée, contenue dans les deux derniers vers de chaque strophe, est généralement intime et morale. 

(Extrait de Wikipedia)

 

...


 

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AUTOMNE

 

La brise épouse le crépuscule

Sur la mer rouge, dans le couchant.

Tout contre toi, mon corps ondule,

Tu m'enlaces de tes bras puissants.

 

Sur la mer rouge, dans le couchant,

Le vent frémit sur l'onde lisse.

Tu m'enlaces de tes bras puissants,

Et dans ta chaleur, je me glisse.

 

Le vent frémit sur l'onde lisse,

La nuit descend du firmament.

Et dans ta chaleur, je me glisse,

Tu me réchauffes, mon amant.

 

La nuit descend du firmament

En emportant quelques étoiles.

Tu me réchauffes, mon amant,

Ton amour est doux comme un voile.

 

En emportant quelques étoiles,

Les nuages sont arrivés.

Ton amour est doux comme un voile.

Près de toi, je suis enivrée.

 

Les nuages sont arrivés

Dans le ciel noir de l'automne.

Près de toi, je suis enivrée,

C'est de désir que je frissonne.

 

Dans le ciel noir de l'automne,

Un éclair furieux resplendit.

C'est de désir que je frissonne,

Tu es le pilier de ma vie.

 

Un éclair furieux resplendit,

Zébrant l'horizon fou qui brûle.

Tu es le pilier de ma vie,

La brise épouse le crépuscule.

 

                                             Albiréo

 

 

 

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